Textes Blaise Cendrars, Jean Giono, Jérôme Rich, Marcel Rivier.
et quelques poésies et textes de Louis Marq, jeune poète sur le front.
Jean-Christophe Marq, violoncelle, comédie.
Frédérique Rich, peinture, expression graphique, comédie.
Pierre Rich, audiovisuel, comédie.
François Doyelle, régie, conseiller artistique et technique.
Coproduit par la Compagnie Galuppi (Picardie) et Hélicoop (Vosges)
Le spectacle est conçu comme une ballade sensitive à travers les images, les sonorités et les textes. «La ballade de la Folie» fait écho au caractère à la fois narratif et mouvementé du spectacle et au double sens ici du mot folie: la Folie est un lieu-dit qui a donné son nom à une tranchée de l’Artois.
Il rend compte de deux approches contradictoires et entremêlées de la «Grande Guerre»: la camaraderie, les liens sociaux, les temps de pauses et de poses que traduisent les images, et d’un autre côté la terrible réalité de la guerre des tranchées, les morts qui se succèdent, les blessures, les conditions effroyables, jusqu’à la démesure et la folie, les questionnements, les relations difficiles avec les gradés, les «huiles», et, comme en filigrane, la présence des femmes, mères et marraines de guerre.
Un spectacle sensible à l'approche résolument contemporaine, où peintures en directe se mêlent de musique du XXe et XXI siècle, où des textes d'auteurs fondamentaux répondent à des lettres et poésie anonymes, où un pamphlet déroutant sur les huiles (hauts gradés et généraux) fait échos à une chanson révoltée et pudique à la fois, celle du titre : Ballade de la Folie.
Spectacle
"La ballade de la Folie" 1912-1918.
